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La Maison du Pont

Exposition à la maison du Pont, du 9 mars au 27 avril :
TAPAS
DES ETOFFES NON TISSEES EN PROVENANCE DU MONDE ENTIER

Louis Dubreuil, donnera une conférence sur les « Tapas, des textiles non tissés du monde entier », jeudi 11 avril 2024, à 20 h.

Dès qu’il s’est agi de se vêtir, les peuples ont utilisé divers matériaux issus de leur environnement immédiat : peaux de bêtes, fourrures et matériaux d’origine végétale. Contrairement aux cuirs et fourrures qui ne demandent que peu de préparation (assouplissement, traitements, coupes et coutures), les matériaux d’origine végétale doivent être travaillés de manière plus complexe. On peut assembler des lianes fines ou des fibres (filets, tressages, tissages) : c’est l’invention de l’art du textile qui permet de créer des matériaux bidimensionnels souples qui sont ensuite mis en forme par couture ou bien portés drapés (toges). Mais on peut également fabriquer directement des vêtements sans tissage à partir de matériaux en feuilles bidimensionnelles prélevés sur des végétaux !

Petit rappel de physiologie végétale : chez les arbres feuillus, le tronc comporte, de l’intérieur vers l’extérieur, le bois, le cambium, le liber et l’écorce qui protège le liber, seule partie, avec le cambium, réellement vivante du tronc. Le liber est constitué de fibres (cellulose et lignine) pleines et creuses. Ces dernières véhiculent la sève, brute ou élaborée, dans tout l’arbre, des racines aux feuilles.

Pour fabriquer une étoffe à partir du liber il faut d’abord prélever ce dernier en écorçant un arbre, enlever l’écorce trop rigide et travailler ensuite les plaques ou les rubans de liber préalablement mises à tremper dans l’eau. Ce travail a trois buts : assouplir la matière pour lui donner des propriétés propres à en faire un vêtement, effectuer un feutrage des fibres, assembler plusieurs lais pour produire des feuilles suffisamment grandes. La technique employée est le martelage du liber brut avec un « battoir » de bois dur, sur une « enclume » également de bois dur. Les fibres sont écrasées et assouplies, elles sont agglomérées, croisées, et collées grâce aux jus sucrés naturels contenus dans les fibres creuses. Le battage permet aussi l’assemblage par collage de plusieurs rubans ou feuilles de liber de manière à fabriquer des feuilles bien plus grandes qui peuvent dépasser plusieurs m2.

Les essences utilisées sont le « mûrier à papier » (Broussonetia papyrifera), l’arbre à pain et diverses espèces de Ficus. La couleur de la feuille de tapa dépend de l’arbre qui fournit le liber. Le mûurier à papier donne des étoffes claires.

Le mot « tapa » est un terme générique désignant ce qu’on appelle aussi les « étoffes d’écorces battues ». Chaque peuple a, par contre, son propre vocabulaire particulier pour désigner technique et produits fabriqués.

Les feuilles de tapas sont en règle générale décorées avec des motifs géométriques peints à l’aide de matières pigmentaires naturelles associées ou non à des « jus » fixateurs. Dans certains cas, la matière du tapa est à la fin du processus, et avant coloration, battue sur des planches incisées en creux ou sur des nattes avec des motifs en relief, de manière à « matricer » la surface. Le motif mis en relief sert ensuite de guide pour la mise en couleur au pinceau.

On trouve des tapas dans toute l’Océanie, la Nouvelle Guinée, l’Afrique centrale, le Pacifique et même en Amazonie. Les tapas sont, selon les régions et les peuples, utilisés comme pagnes, toges, gilets, shorts, jupes, masques... ou comme des étoffes cérémonielles utilisées pour des évènements collectifs (funérailles par ex). Ils sont également traditionnellement des objets qui donnent lieu à des échanges rituels (mariages). La décoration a un sens
symbolique indéniable mais dont les origines sont souvent lointaines et difficiles à interpréter.

Les tapas présentés dans cette exposition proviennent de la collection particulière d’artefacts ethniques de Louis Dubreuil.

Du 4 mai au 29 juin 2024, exposition photographique de Nicolas PISSIS « HŸPĖRBÕLĖS », une contemplation surnaturelle du vivant.
Vernissage vendredi 3 mai, à 18 h 30.

La série intitulée « Hÿpėrbõlės, une contemplation surnaturelle du vivant » rassemble une vingtaine de photographies réalisées au cours de l’été 2023 dans trois lieux : les jardins du château de Versailles, des paysages des Hautes-Alpes et de la vallée de la Credogne, dans le Puy-de-Dôme. La prise de vue argentique infrarouge utilisée pour cette série fait apparaître la photosynthèse de la végétation.
Le rendu des photographies est blanchâtre, inattendu. L’exposition est accompagnée de citations d’auteurs variés, de philosophes…

- Mercredi 24 avril, de 15 h à 19 h,
Marie-France Bonnet reçoit pour les « DYS » (Dyslexie, Dyspraxie, dyscalculie…et autres troubles d’apprentissage). Marie-France tient une permanence le deuxième et le quatrième mercredi de chaque mois.

- vendredi 19 avril, à 19 h, Conférence de Philippe Marmy : « Chants et chansonniers en pays thiernois », suivie d’un concert de Sourdure dans le cadre de la Velhada Tiernèsa.
Sous le nom de Sourdure, Ernest Bergez investit le répertoire traditionnel du Massif Central et développe une forme de chanson personnelle et bricolée, en français et en occitan auvergnat.

Autres animations à La Maison du Pont

- Aude Vilcot, anime des cours de yoga Kundalini, le lundi, de 19 h à 20 h 30.
Renseignements au 07 82 77 92 48 et aude.yoga.kundalini@gmail.com

- Geneviève Gidel anime des cours de Hatha yoga , le mardi, de 10 h 30 à 11 h 30.
Renseignements au 06 04 43 92 33 et geugeudu63@gmail.com

- Cours de Tai chi chuan et qi gong, le mercredi, animé par Marion Ringot. Renseignements auprès de Marion au 06 21 14 42 82.

- Jean-Marc Pineau reprend ses cours de relaxation, le jeudi de 10 h à 11 h. Renseignements : pineau.jeanmarc@wanadoo.fr.

Sylvain et son incroyable tilleul multiséculaire,
à Lapeyrouse dans les Combrailles, a obtenu le prix du Jury pour l’« ARBRE DE L’ANNÉE ».Concours L’arbre de l’année 2023.

L’association et le lieu s’appellent La Maison du Pont.

Suite à l’Assemblée Générale du 9 novembre et au Conseil d’Administration du 24 novembre 2022, voici la composition du bureau de la Maison du Pont :
- Mariette Mercier et Patricia Colmant, co-secrétaires
- Florence Malançon et Jean-Marie Ollier, co-trésoriers
- Mireille Carton et Alain Benoit à la Guillaume, co-présidents.

La Maison du Pont a pour but de favoriser le lien social, la convivialité, l’entraide en montagne thiernoise à travers les arts, l’environnement, la culture, l’échange de savoirs, à l’intention des publics de tout âge, ainsi que l’information et la valorisation du territoire.

Le fonctionnement de La Maison du Pont est uniquement assuré par des bénévoles dans des locaux prêtés par la Communauté de communes Thiers Dore Montagne.

Si vous voulez des renseignements et si vous voulez participer à la vie de l’association, que ce soit pour donner un coup de main, exposer, organiser un atelier, n’hésitez pas à nous contacter.

Les expositions sont gratuites ainsi que d’autres événements comme la Nuit de la Lecture et certaines conférences. Les soirées musicales, théâtrales et veillées sont payantes au tarif de 10€, 8€ pour les adhérents, 5€ pour les bénéficiaires du RSA et les demandeurs d’emploi ainsi que les étudiants et gratuit en dessous de 16 ans.

Pour adhérer il suffit de nous envoyer votre nom et vos coordonnées postales ainsi que votre courriel accompagné de 10 € à l’ordre de La Maison du Pont. Les adhésions sont renouvelables chaque automne.

La Maison du Pont est ouverte les mercredis, jeudis et samedis de 15 h à 19 h.
La Maison du Pont est aussi ouverte le jeudi, pour la remise des paniers de légumes de La Ferme du Chandalon de Kaspéli et Jérémy, distribution de 17 h 45 à 19 h.

Visitez le site internet de La Maison du Pont
La Maison du Pont
63250 Le Pont de Celles
lamaisondupont@laposte.net
Tél : 04 73 51 91 13

Association de défense de l’espace culturel et touristique de la montagne thiernoise.